Vermine
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

Les communautés

Aller en bas

Les communautés Empty Les communautés

Message  Vermine Mer 4 Aoû - 20:32

Les communautés 11740_les_survivants_alive__alive__ethan_hawke


Survivre seul est une utopie. Certains y parviennent, mais cela implique d'être toujours en mouvement, car quand ce ne sont pas les nuées d'insectes qui se chargent de piller toute tentative de culture ou de réduire en carcasses le bétail, ce sont les pillards qui sont toujours en quête de nouveaux territoires riches en boîtes de conserve ou en matériel récupérable.
Certaines rumeurs font état de solitaires parvenus à découvrir une technique pour protéger leurs ressources, mais même si cela était vrai, les insectes et les parasites mutent, et personne ne peut résister éternellement aux assauts répétés de bandes organisées.

La notion de groupe ou de communauté est donc devenue une évidence. Que ce soient de petits regroupements de quelques individus soudés par un même idéal, ou toute une population fermement établie sur un territoire et tentant de recréer un semblant de société, l'objectif est toujours le même : survivre en profitant des compétences de chacun. Les savoir-faire sont devenus le bien social le plus précieux, la carte de visite qui détermine parfois à elle seule l'acceptation par une communauté en manque de mécanicien, de garde, de cartographe ou de médecin. Chacun tente ainsi de faire valoir au mieux ses talents naturels. Ceux qui n'en ont pas sont de toute façon déjà morts, car une bouche inutile à nourrir est au mieux fermement rejetée, quand elle n'est pas tout simplement éliminée...

Les biens matériels soulèvent une toute autre question : celle de la propriété. Cette notion n'a plus vraiment de sens dans un monde sans loi ni monnaie. Si les objets du passé sont devenus de véritables reliques (d'autant plus s'ils sont inutiles) et ont surtout une fonction esthético-sociale, la nourriture, les pièces de rechange, les matériaux, l'essence et les munitions sont l'objets d'ardentes convoitises. Le partage, l'entraide et les idéaux deviennent bien lointains dans l'ordre des priorités d'un ventre qui a faim. Par conséquent, la confiance n'est plus réservée qu'à de rares élus dans le cercle de connaissances d'un individu, et nombre de communautés s'affrontent ou subissent des guerres intestines dès que l'instinct de prédation refait surface (c'est-à-dire très souvent).

L'existence des communautés est désormais tellement ancrée dans le quotidien, que les survivants ont pris l'habitude de les catégoriser en trois grands groupes pour mieux appréhender leurs objectifs. Evidemment, chaque typologie est caricaturale d'une tendance, et la plupart des groupes présenteront des caractéristiques plus nuancées, mais le recours nécessaire à une cartographie sommaire et aux rumeurs a rendu pratiques et courantes les appellations générales qui suivent.

Les Survivalistes sont ceux qui vivent dans le présent. Leur préoccupations premières sont manger, se défendre, improviser, et que demain puisse s'enchaîner avec aujourd'hui sans trop de dégâts. Ils détestent la vermine qu'ils perçoivent comme un ennemi intime, et ne cherchent pas à théoriser sur le pourquoi du comment, ni à se lamenter sur l'ancienne humanité. Leurs communautés sont généralement stables, bien que manquant souvent de progrès technologiques, car ils ont du mal à se projeter dans un avenir autre que proche. On y retrouve des nomades, des mercenaires, des errants ou des petits groupes bien établis dans un lieu particulier (souvent un site naturel stratégique).

Les Humanistes veulent redécouvrir les sciences et les savoir-faire d'antan pour refaire du monde une terre civilisée et industrialisée. Pour eux, l'idée d'une conscience planétaire est absurde, et la vermine n'est qu'un nouveau défi proposée à l'intelligence et à la débrouillardise de la race humaine. Ils vont souvent recréer un modèle d'Etat, de corporation ou de secte au sein de leurs communautés, et l'un de leur principaux enjeux sera toujours l'éradication de la vermine pour rétablir la supprématie de l'humanité. Ils sont souvent sédentaires, nombreux, et aiment à reconquérir d'ancien sites humains tels que des bâtiments, des bases ou des usines.

Les Adaptés ont accepté que l'humain n'était pas destiné à devenir la race suprême, et ils entretiennent une relation ambigüe avec la vermine, mêlée de respect, de crainte et d'admiration. Ce sont souvent des communautés de mystiques guidés par un chamane, ou un groupe de mutants, parfois les deux. On y retrouve aussi quelquefois des "savants fous" qui expérimentent des greffes contre-nature afin d'accélérer l'adaptation du corps humain à son nouveau milieu, sur autrui ou sur eux-mêmes. Souvent organisés en grosses tribus nomades, les Adaptés se sentent parfois l'inspiration de fonder une société stable imitant les moeurs d'un insecte totemisé, et entrent alors en concurrence ou en symbiose avec leur modèle.


Vermine
Vermine
Admin

Messages : 64
Date d'inscription : 01/08/2010

https://vermine.forumgratuit.org

Revenir en haut Aller en bas

Revenir en haut


 
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum